Silence peint en mots !
“Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel.” _ De Camille Belguise / Echos du silence.
Rien qu'en 2022, la RDC a signalé un total de 6 995 décès maternels, et le taux de mortalité maternelle a été estimé à 547 pour 100 000 naissances vivantes en 2020. @Unicef RDC.
Donner sa vie pour une mort en échange, change tout et la dose est trop amère. Chaque mère a peur en quittant sa demeure pour l’hôpital, voilà donc une journée / nuit qui devrait être spéciale se change en un éternel calvaire, et puis improvisé ! A qui la faute jusque-là ?
On aimerait le crier tout haut mais aussi tout bas, ce cercle reste fermé : un médecin qui par son serment d’Hippocrate joue à l’hypocrite et refuse les critiques, c’est le business qui reste au centre, et tout passe par échange des services en bénéfice, et l’on meurt en silence face à une science qui se contredit.
Qui comprendra ces choses plus qu’une maman qui a perdu sa vie en donnant vie ? Tomber enceinte reste un jeu d’hasard tout comme accoucher son bébé est devenu une chance, sachant qu’on peut perdre le tout en une fois ! Plusieurs hommes sont paranos et ont perdu la joie d’être père par peur de finir seul. Cet adage de « vaut mieux être seul que mal accompagné » s’est opposé à celle de « vaut mieux marcher à deux qu’être seul ».
Incomprise cette vie ! Les infirmiers, médecins ou les sages femmes n’acceptent plus de porter la responsabilité après chaque perte d’un être cher d’autrui. Quelle culpabilité ! La victime est stigmatisée et condamnée d’avance pour n’avoir pas bien fait les consultations pré- natales, qui sait ? Soit une alimentation non réglée. La société quant à ce, est condamnée à cause de son environnement non favorable. Où est le diable dans tout ça !?
Une héroïne improvisée mais aussi perdante dans tout en un clin d’œil là où tout se récapitule pendant le deuil. Où sont ces hommes et femmes braves qui imposeraient l’arrêt de ce fléau pour espérer un accouchement sans risque ? Où sont ces hommes et femmes qui devraient allumer une flamme de changement pour donner goût et sens à la procréation, encore plus sécurisée ? Puisque nous sommes humains limités, on imite toujours l’inutile et l’utile reste peut-être inaccessible. En tout, sachons que tout est possible et les changements restent accessibles.
Si chaque catégorie de personnes pouvait jouer son rôle comme il le faut, le médecin lutte pour au moins sauver une vie, aux parents un suivi approprié pour chaque femme enceinte, l’environnement dans toute sa splendeur devrait accompagner ces héroïnes ignorées en faisant les sensibilisations cadrées et que sais-je encore…
Luttons ensemble pour diminuer tant soit peu ce fléau qui s’avance, ravage et continue à faire son passage dans cette partie du pays, Goma my home ! S’inspirant des méthodes d’ailleurs, sauf s’il y a une mort naturelle qui s’invite, eh ben là on n’en peut rien, mais c’est possible d’éviter le pire.
A toutes ces personnes qui ont été victimes d’un tel coup d'une manière ou d'une autre, vous n’êtes pas coupables ; à ceux-là qui ont perdu les leurs pendant ce passage embryonnaire de la conception à la procréation, la création vous réserve encore un cadeau, courage.
Que ce slam de Sam vous donne de l’énergie pour croire à un nouveau jour où les pleurs du passé se changeront aux rires du présent ;
Et l’amertume qui a pris siège dans nos cœurs se changera en une joie intense. Du reste, en toute chose c’est Dieu qui Gagne.
Slam de Sam 💚 papa Ours 🐻
Photo crédit : Pixabay.
Ecrire c'est crier les mimiques de l'âme !
“Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel.” _ De Camille Belguise / Echos du silence.
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin. » _ Agatha Christie
Patrick Kahamba, au travers ces quelques vers, s'inspire de son expérience pour parler du parcours d'un enfant de Goma. Le jeune homme dont il parle dans ce poème fait référence à lui-même, qui vit actuellement à Kinshasa, où il poursuit les études d'ingénierie.