La notion du temps et ses facettes...

Dans la philosophie existentialiste, le temps est vu comme une dimension de notre existence qui nous confronte à l'angoisse de la mort et à la nécessité de faire des choix.  
Il est aussi une richesse précieuse, car le temps passé ne peut jamais être récupéré.” — Platon  
Dans l’art d’attente, on ne porte pas une montre, le temps garde son pouvoir ultime depuis très longtemps, tout ce qui ne se dit pas se consomme en action. Étant maître de tout, le temps s’impose en tout et reste le remède absolu de toutes circonstances et de tous maux.  
Toutes les situations de la vie requièrent la notion du temps. Qui ignore que le temps va tous nous balayer par son orgueil ? Il va nous aligner tous les uns après les autres sans épargner personne !  
Vous verrez, même la foi fait son chemin avec la patience, persévérance, attente — tout ceci dans une boucle reposant sur la notion de temps.  
Voilà par exemple la notion d’espérance de vie depuis toujours, stipule que chaque vie compte trois temps, qui se résument en trois moments : le matin, à midi et le soir. On a la naissance, on l’a vécue dès bonne heure vers 12 heures, qui joue l’intermédiaire entre le matin et le soir, résumant en tout. Même les plus grands magnats n’ont pas su corrompre le temps. Par manque de sagesse, plusieurs sont morts sans cause.  
Nous n’avons que le temps présent, où chaque action compte, que ce soit le bon ou le mal. Vivre heureux ne coûte rien sauf l’instant présent qui reste précieux !  
La nature, quant à elle, dans son rôle, cède tout au karma. C’est dans ces rouages du karma que l’auteur de chaque action goûte aux retours de ses actes. Comment y échapper ? C’est la sélection naturelle qui trime dans ces raisons.  
Le temps a prévu le paiement en retour de nos actes ici-bas selon la Bible, qui par la foi nous recadre pour chacun de bien jouer son petit rôle pendant nos activités au quotidien — à la quête du pain, succès, gloire, soit concurrence et argent. Les courses inutiles de la vie sont aussi présentes.  
Dans ces choix, le temps nous classe. Ceux-là qui sont peureux n’auront pas leurs roses, craignant les épines. Ils préfèrent la facilité et blâment ces audacieux qui ont accepté d’embrasser même l’abeille avec toute sa méchanceté, pourvu qu’ils aient accès au miel. Rien n’est cruel mais tout reste réel.  
C’est pourquoi, si à chaque jour tu trouves de l’occasion, fais un acte bon, joli. La gentillesse ne coûte pas grand-chose. Fais quelque chose avec amour, passion, use de la bienveillance et d’affection, que cela puisse être loin des rancœurs, colère, haine, vengeance. Il faut que tu vides ton cœur d’orgueil. Gagne le temps, sinon personne ne sait calculer son meilleur jour, car on ne maîtrise pas les mystères des bonnes actions faites naturellement, sans être poussé mais conduit par l’esprit et la volonté !  
Plusieurs attendent demain qui n’arrive presque plus. Les risqueurs (mot emprunté) ont cessé de porter une montre, et s’ils en portent, c’est pour que chaque seconde se connecte aux ondes du cœur, afin de donner une ardeur sûre à chaque action posée.  
Le temps nous a déjà imposé un aller simple sans être sûr du retour. Nos toits portent toutes les pendules, oui, les horloges qu’on ne pourra pas revoir peut-être, et nos tours d’aller-retour se motivent par l’espoir. Juste ça !  
Avec le temps, la seule règle du jeu reste que ceux-là qui ont désespéré ne doivent pas décourager ceux-là qui ont le mental d’acier. Cette catégorie d’hommes qui ont accepté de tomber en héros sur les champs de bataille, ramener l’argent propre et un pain digne à la maison, ils ne comptent plus toucher à l’interdit. Ils gardent juste la foi des voyageurs, qui maîtrisent les départs, mais l’arrivée et le retour sont conjugués en mode conditionnel présent. À Dieu sa part.  
Et si on arrêtait le temps pour que le monde nous reconnaisse ? Tout le monde tente de le faire à sa manière, c’est sûr, mais en vain.  
Comme nous, amoureux de la plume 🪶, on écrit comme à l’ancienne école, carnet et crayon. Le but ici, c’est de nous immortaliser et, peut-être, ces écrits crieront plus fort les mimiques venant de l’âme. Juste un passage thérapeutique unique qui marque nos parcours (l’ouvrage de l’une des auteures de cette plateforme). À chacun ses délires et ses folies, à nous la vie !  
Ce monde est fou et personne ne peut arrêter le temps jusqu’à ce que ça nous enterre tous. Mais avant tout, profitons de chaque instant en posant un acte digne et noble. S’inscrire parmi les grands passe par une liste de petites choses faites avec amour chaque jour, avec conscience. Il faut juste que ça donne sens, car dit-on, le temps est comme l’oiseau : si vous ne le saisissez pas, il est parti…  
Que le maître du temps et des circonstances daigne nos cœurs à la sagesse pour que nous sachions comment compter nos jours et saisir les opportunités, afin de poser de bonnes actions qui marqueront l’histoire. Car à la fin, c’est le bon Dieu qui gagne toujours. Que ces mimiques rédigées en slam traversent le temps après nous… ⏳⌛⏰ Mais nous savons, du reste, que les plus beaux moments sont éphémères. Seul Dieu est éternel (cf. Bible).

By Keith Sam Papa ours.

Photo de Beyzaa Yurtkuran