Ce monde, au quotidien, nous impose un rythme multifonctionnel. Il se manifeste par des énigmes du genre croisé, à plusieurs destinations non comprises, malgré que la nature, à son tour, nous ait fait savoir d’avance toutes ses apparences, ces facettes délirantes et surprenantes. Alors que chacun de nous marche avec sa croix, quand bien même le moment sur terre est d’un temps réduit… Oui, à nous les pas, et à Dieu le plan.
Absurde, cette vie au quotidien qui porte en elle tous ces délires !
Nous sommes face à des départs différents, mais l’on se rend compte que nos destinations convergent. Bizarrement, la mort, dans ses actes surprenants, reste le dénominateur commun. Là où tout humain est acteur de ses actes : bons ou moins bons, l’heureux reste cet homme averti qui a compris que rien n’est éternel et veille sur son âme.
Un quotidien qui nous expose à un matin plein d’espoir, au sens réel, mais qui sera vite détruit par un événement inattendu, dans un clin d’œil.
Cette vie reste incompréhensible : nous sommes tous incapables de tout maîtriser.
Vous verrez qu’en certains coins de ce monde, les cris des deuils ont remplacé les sons musicaux. La caravane des corps sans vie décore les journées, soit étalés sans honte. On a l’impression que les aiguilles de la montre tournent dans le sens inverse. Une journée pleine de pression, mais personne ne verse ses larmes.
Une école où l’on pense que les forts sont ceux-là qui portent des armes. Une confusion entre ce qui devrait se faire, ce qui se fait, et ce qu’on pense faire.
L’ouvrier voit en lui un guerrier, un combattant sans armure. Sa pire satisfaction, c’est son pain, qu’il cherche à gagner dans la peine. C’est plus que suffisant. Les fonctionnaires goûtent à la retraite précoce sans procédure… C’est dur. Mais qui oublie que rien n’est éternel ?
Nous naviguons comme dans un cirque à passage interminable. C’est délirant, cette vie !
Les diplômes s’accumulent après chaque année académique, tout cela pour embellir nos placards. Un monde où les dons gouvernent plus que les connaissances. On assiste à un film où chaque compétence doit se connecter à la chance pour donner sens aux bénéfices. Eh bien, d’une façon sournoise, la pression de l’âge décourage plusieurs d’entre nous.
Un soldat qui nie son camp, incapable de se sentir en famille, choisit de naviguer trop vite au lieu d’aller là où ça danse !
À chaque action du quotidien se trouve un nouveau cas qui sort de l’ordinaire, exhibe l’inattendu. Même le malin a cessé d’endurer.
La vie nous colle des gifles en recto verso, là où le sens de l’espérance joue à cache-cache. C’est comme rouler sur une route sans issue, avancer vers une destination qui reste imaginaire, avec la chance de se perdre.
Avec l’actualité, on a comme l’impression de vivre dans du déjà-vu. Une vie comme marquée par la science-fiction, fractionnée par du faux qui se range comme vrai. Au sens où seul le paradis existe, et que l’enfer est hypothétique. On nous fait croire que les solutions à nos souffrances quotidiennes viendront d’ailleurs… Pire délire masqué qu’on nous impose.
Une catégorie de personnes se fait passer pour des acteurs du changement, mais qui dirigent par la force, parfois par les armes et la terreur. Et une autre partie nous fait des promesses interminables sans action.
Ayant un cœur d’enfant au quotidien, nous avons juste besoin d’accepter la réalité telle qu’elle est : vivre pour aimer et rester joyeux.
Avec ces délires de la vie au quotidien, la santé reste la seule et unique richesse pour chaque âme.
La réalité, c’est de vivre et de laisser vivre.
À nous les pas, et à Dieu le plan.
Sam Keith
Photo crédit : Pixabay