• 24 Nov, 2024

Chaque congolais aspire à la paix !

Chaque congolais aspire à la paix !

Ce beau texte de Maguy m'a beaucoup touché. Il m'a fait penser à toutes ces personnes qui n'avaient aucune autre ambition que de faire prospérer les terres de leurs ancêtres pour nourrir l'humanité. Dommage que le seul rêve que pouvait avoir toute une famille, tout un village, toute une communauté, tout un peuple soit brisé par la guerre !

Le samedi matin, alors que je réalisais mes courses au marché Alanine, un lieu bien connu des habitants de Goma, un crescendo de voix a capturé mon attention. Hommes, femmes, jeunes et enfants s'élevaient en un chœur vibrant, leurs cris de joie résonnant à l'arrivée d'un camion débordant de produits agro-alimentaires.  

À mes côtés, une femme s'est exclamée avec un soulagement palpable : "La guerre est finie, nous pouvons enfin jouir des aliments de Masisi." Portée par l'élan de son annonce, elle s'est laissé aller à quelques pas de danse, illustrant parfaitement le renouveau d'espoir.  

Comment est-ce possible ? Quelle métamorphose s'est opérée pour que, après plus de trois ans d'épreuves endurées par la guerre, ces hommes, ces femmes, ces jeunes et ces enfants puissent entrevoir un avenir meilleur ? Un avenir qui leur avait été arraché, les privant d'une existence normale et d'une dignité méritée. Des centaines de familles, dont la survie dépend entièrement de la vente de leurs produits de la terre, ont longtemps été plongées dans l'incertitude.  

Aujourd'hui, un vent de changement semble souffler, apportant avec lui des réponses tant attendues et un renouveau de vie pour ces communautés ? Je ne suis pas sûre.  

Récemment, un communiqué de la Maison Blanche a fait écho, proposant au Rwanda et à la RDC une trêve humanitaire. L'objectif principal de cette initiative est de vise entre autres objectifs, de diminuer la souffrance des populations.  

En somme, cette effusion de joie pourrait n'être qu'éphémère avant un retour à l'ombre de l'incertitude. Cependant, une vérité émerge clairement de cette expérience : les Congolais aspirent ardemment à la paix.  

Une paix qui leur permettrait de cultiver leurs terres, de subvenir aux besoins de leurs familles et de contribuer au développement de leur pays. La question demeure, quand ce désir si profondément ancré pourra-t-il enfin se concrétiser ?  Des choses pareilles touchent mon côté humain. Comprenez mon émotion  !

 

Photo de Monstera Production sur Pexels .