La nuit s’étire, lourde et pesante,
Les bombes grondent, maîtresses du ciel,
Pourtant, les maisons gardent leur attente,
Calmes refuges sous l’éclair cruel.
Les cœurs battent, mais nul ne s’agite,
Chacun s’ancre dans un fragile silence,
L’ombre devient le rempart qui habite
Les âmes figées par l’obéissance.
Et seuls les coqs, défiant la terreur,
Chantent encore à l’aube incertaine,
Leur cri perce l’écho des clameurs,
Promesse d’un jour au-delà de la peine.
Force aux habitants de Goma!
BUKASA KABWE
Photo crédit : Cottonbro studio