• 02 Apr, 2025

Pile ou face

Pile ou face

Le jeu du hasard, ...

La première utilisation de ce jeu sous cette forme date de la création de la monnaie métallique. Cependant, d'autres formes existaient précédemment en utilisant des objets possédant deux côtés distincts, un coquillage par exemple. Le but est de faire un choix binaire au hasard. Aujourd'hui encore, jouer à « pile ou face » signifie qu'on laisse une décision se prendre au hasard, en fonction du côté de la pièce qui apparaîtra après le jet.

Entre deux choix, le monde nous piège, depuis un moment on ne fait que siéger pour gagner, on range nos qualités mais les defauts se rangent !

Entre la vie ou la mort , les mots se dispersent dans nos bouches, face à plusieurs facettes, on opte pour le pile mais le face nous tente, on perd le choix , voix cassée, on se case aux perdants, pendant que certains se cassent !

Où est la bravoure ? Je crois que les choses ont pris d’autres tournures, de telle sorte que même les laboureurs ont choisi d’autres secteurs ; à chacun son pile, à chacun son face ! On reste stupéfait de tout ce qu’on observe sans effet ! Car la vie nous a fauchés en nous offrant plusieurs directions. On perd la connexion, c’est sensible en même temps une déception s’installe, on s’étale sans prix regardant ce jeu de qui perd gagne, ça nous ronge le cœur même si on évite la rancœurs, on respecte ceux là qui ont réussi, à chacun son parcours !

Nos yeux fixent le sol, chacun de nous cherche sa boussole, sans être sûr de l’itinéraire, on ne sait pas s’il faudrait aller à gauche ou à droite, certaines personnes restent par terre, d’autres essaient  le pire pour forcer les rires, rien à dire, on ne maîtrise pas jusqu’où ce trauma et embarras de choix nous menent et quelle sera sa durée, on se lance tous dans le qui vivra - verra !

Certains tombent d’autres résistent soit échappent bel comme un oiseau, on refuse d’être oisifs, même l’instinct perd sa magie innée. On veut renaître pour tout recommencer, ce pas possible car chacun de nous reste redevable à Dieu, là où même certains adieux sont précipités !

On périra tous, c'est sûr, sauf les bons cœurs pour les belles âmes bien nées, dans cette course de la vie, on ne vit qu’une fois mais on meurt à chaque instant !

Les forts d’hier sont les faibles d’aujourd’hui et le contraire marche aussi, si  le temps pouvait nous le jouer à pile ou face, on paierai mieux pour vivre longtemps que possible ! Délire de la vie ! A lire deux fois.

Le temps m'a appris à garder de l'espoir, mais à ne jamais lui accorder une confiance excessive. L'espoir est cruel et vaniteux, sans conscience.

Quel est cet être qui, par sa force, peut changer les choses ?  La grande valeur reste dans ce qui doit être mais  pas dans ce qu’on veut, on vise la lune sans être sûr d'atteindre les étoiles, nos cœurs restent vides mais peut-être remplis d’espoir, on espère trouver une direction sûre même dans le désespoir, à chacun ses repères et ses délires !

Je peins ce tableau en rappel des beaux signes du jadis , je dis que l’histoire reste têtue même, à pas de tortue, on sera au sommet car nous sommes de la race de gagnants, sachant qu’à la fin du jour, il n' y a pas de gains sans peine et c’est Dieu qui gagne, TOUJOURS.

Chaque position est une connexion vers une direction précise, c’est à nous d’être conscient de ce qu’on veut car notre vouloir reste l’élément motivateur vers une sortie spectaculaire du trou, car la lumière est visible au bout du tunnel, rien n’est éternel ! On va s’en sortir …

Keith Sam Papa ours.

Photo crédit : Cottonbro CG Studio.

Sam Keith

Ecrire c'est crier les mimiques de l'âme !